Rencontre avec Sara WILMANN, Ambassadrice chez Profil Public. Son rôle ? Explorer le futur du secteur public et aider les étudiants à trouver le chemin professionnel qui leur correspond. Au sein de la communauté d’ambassadeurs, elle participe à l’animation d’une web TV pour faire entendre la voix des étudiants. Découvrez ses engagements et ses aspirations.
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Je suis originaire de l’île de la Réunion où j’y ai effectué ma scolarité. Après mon baccalauréat, j’ai intégré le Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures (CPES) du lycée Henri IV. Puis, j’ai décidé de me réorienter et de passer les concours des instituts d’études politiques (IEP). C’est ainsi que j’ai intégré Sciences Po Aix. Je suis actuellement en 2ème année et je me suis spécialisée en droit administratif et en sciences politiques.
Pour le moment, mon objectif est d’intégrer un master en droit international. Mais pour être honnête, je suis encore très indécise sur le fait de travailler dans le secteur public ou privé. L’avenir me le dira. Ce dont je suis sûre pour l’instant, c’est l’envie de faire bouger les lignes pour donner de la visibilité à ceux qui n’en n’ont pas. J’aimerais participer à la défense des minorités, prendre des mesures concrètes et en assurer la mise en œuvre.
C’est l’opportunité de se faire entendre en tant qu’étudiant. C’est aussi une manière de mettre en lumière et de questionner les enjeux qui touchent le secteur public : l’égalité des chances, par exemple. Nous organisons ce mois-ci une webconférence où nous aborderons la question de la fracture territoriale, notamment entre la métropole et les territoires d’outre-mer. Les DOM-TOM constituent une ressource de talents inexploités. J’ai à cœur de pouvoir me servir de cette expérience pour porter une réflexion autour des mécanismes d’autocensure.
J’ai à cœur de porter une réflexion autour des mécanismes d’autocensure et d’aborder la question de l’égalité des chances dans le secteur public.
Souvent, ils développent un sentiment d’illégitimité par rapport à la Métropole, un sentiment qui freine leurs ambitions. Il faut rétablir la confiance dans l’idéal républicain de méritocratie. Néanmoins, c’est un travail qui ne peut se faire seul. J’espère pouvoir faire entendre leurs voix à travers le programme des Ambassadeurs Publics.
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Je pense que j’en ai deux : “La victoire sur soi est la plus grande des victoires” de Platon et “Connais-toi, toi-même”. Deux maximes de sagesse qui indiquent que nous devons trouver en nous ce qui guide nos actions.
Le premier, c’est « L’archipel français » de Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach, un livre qui parle de fragmentation sociétale. Le second : « Repenser la pauvreté » d’Esther Duflo et Abhijit Banerjee. Il compile les résultats de plusieurs études empiriques et permet d’élargir notre vision de la pauvreté au XXIème siècle en déconstruisant nos croyances et nos présupposés.
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