Aujourd’hui nous allons à la rencontre de Gabrielle REURER, étudiante en master spécialisé « Management de la Transition Énergétique » au sein de l’école emlyon business school. Guidée par son engagement pour l’action publique, elle promeut l’expérimentation au service de la transformation publique. Elle a rejoint notre programme « Ambassadeurs Profil Public » qui permet d’explorer le secteur public. Découvrez son parcours.
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J’ai d’abord étudié à l’université Toulouse 1 Capitole où j’ai réalisé une licence d’administration qui m’a permis d’acquérir des bases économiques et juridiques avant de me spécialiser en droit des collectivités territoriales. J’ai toujours été intéressée par la chose publique. En master 1, je me suis intéressée à la performance publique et j’en ai fait le sujet de recherche de mes mémoires qui me guidera jusqu’en master 2.
J’ai toujours été intéressée par la chose publique.
Après un premier emploi chez Orange comme responsable des relations avec les collectivités territoriales puis un stage en tant que consultante en politiques publiques au sein du cabinet KPMG, j’ai décidé de faire un master en management de la transition énergétique. Désormais, je rejoins le cabinet Algoé pour poursuivre mon engagement de conseil auprès des collectivités, notamment sur des questions relatives aux stratégies énergétiques et climatiques.
Je me suis beaucoup investie pour l’orientation des étudiants. D’abord en tant que tutrice au sein du SUIO, le service universitaire d’insertion et d’orientation pour coacher les étudiants sur leur orientation. Ensuite au sein de l’association européenne des étudiants en droit (ELSA). J’y ai passé trois ans durant lesquels j’ai pu être présidente de l’antenne de Toulouse puis vice-présidente au niveau national chargée des partenariats professionnels. C’était l’occasion de m’investir et d’organiser de nombreux événements européens : des échanges internationaux ou encore des conférences et séminaires.
Il est important pour moi de montrer que le secteur public se modernise. Le monde change et nous ne pouvons pas nous reposer sur nos acquis. Le secteur public doit évoluer et s’adapter aux enjeux de son temps.
Le secteur public doit évoluer et s’adapter aux enjeux de son temps.
Le programme Ambassadeurs Profil Public était l’occasion idéale de parler des transformations à l’œuvre. La modernisation du secteur public passe par la mobilisation des jeunes qui sont porteurs d’innovations. Profil Public défend ce renouveau notamment en réinventant l’approche du recrutement dans le secteur public.
Je l’ai découvert sur Linkedin lorsque je cherchais du travail dans les collectivités, notamment via son programme de webconférences. J’ai alors candidaté pour le programme car il était important pour moi de faire davantage connaître le secteur public, souvent méconnu, via l’approche novatrice proposée par Profil Public.
La transition énergétique et la cause animale. J’ai travaillé à la SPA mais j’ai trouvé ce milieu un peu difficile. Pour changer d’environnement, j’ai voulu travailler à la RAREC (Rainforest Awareness Rescue Education Center) au Pérou dans l’Amazonie, une association qui récupère les animaux victimes de la déforestation. Malheureusement le COVID est passé par là…
Une ville verte est possible. Pour la construire, nous devons miser sur l’expérimentation.
La webconférence que j’anime le 29 mars répond à mon engagement pour la transition écologique puisque nous voulons montrer qu’une ville plus verte est possible ! Pour la construire nous devons faire évoluer nos modes de travail et miser sur l’expérimentation. Ce sujet me tient à cœur et je pense sincèrement qu’aujourd’hui une collectivité peut influencer de grandes décisions nationales à travers l’expérimentation, tout en impliquant le citoyen.
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« Un mal pour un bien ». J’ai vite tendance à me décourager face à l’échec. Même si cette phrase est assez classique, elle me rappelle qu’on peut toujours tirer des choses positives des situations compliquées. Cela me pousse à positiver. Je pense que l’échec est souvent formateur. C’est un des enseignements que je tire du concours d’attaché territorial que j’ai raté. Finalement, c’était un échec éclairant car je me suis rendu compte que ce n’était peut-être pas la voie qui me convenait.
J’aime beaucoup le livre du Dalaï Lama “Au loin la liberté”. J’ai apprécié l’aspect culturel et le style du récit. Ce livre est un appel au voyage à travers la culture mais il est également autobiographique et montre que le Dalaï Lama a dédié sa vie à se battre pour faire vivre et perpétuer la mémoire du pays. La culture a cette force qui permet au Tibet de traverser l’Histoire et de rester dans les mémoires contrairement à d’autres pays voisins oubliés.
Je voudrais être consultante spécialisée en stratégie climatique et énergétique pour les collectivités territoriales. Les collectivités prennent de plus en plus d’importance dans le secteur public et exercent un soft power qui m’a longtemps intéressée. J’aurais d’ailleurs aimé faire une thèse sur ce sujet. Autrement j’apprécierais faire de la formation. J’ai eu l’occasion de réaliser des cours particuliers sur mon temps libre et j’ ai pris goût à l’enseignement. Plus tard, pourquoi ne pas enseigner ou encore faire de la formation aux élus.
En ce moment j’ai un projet de canoë trip au Groenland. L’occasion de se balader au milieu des glaciers dans de magnifiques paysages.
Avec Louise Bideau, nous vous invitons à découvrir concrètement ce qu’une collectivité peut faire pour inventer la ville de demain. Nos intervenants discuteront de projets innovants et d’expérimentations menées au plus proche des citoyens pour construire une ville plus durable. Nous voulons axer notre webconférence sur l’aspect opérationnel des politiques publiques et challenger les idées proposées au sein des collectivités. N’attendez plus pour vous inscrire !